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Logements dans Paris

Le logement doit être l’une des premières priorités du prochain quinquennat, car la situation est très grave !

Contrairement aux idées reçues, la crise du logement est récente.

L’économie du logement est aujourd’hui entrée dans une crise profonde, hétérogène sur le territoire et d’une ampleur inégalée, un temps masquée par le plan de relance de la construction du gouvernement en 2008.

Cette crise repose sur un déséquilibre croissant entre l’offre rendue trop rare et une demande en croissance et insuffisamment solvable.

Certes, il n’y a pas de pénurie générale du stock à proprement parler au niveau national (la France compte 512 logements pour 1 000 habitants, ce qui la place au-dessus de l’Allemagne et de la plupart des pays européens), mais un flux annuel nettement insuffisant, qui est passé de 500 000 constructions neuves par an en 2007 à moins de 360 000 aujourd’hui, et surtout un manque de logements dans les régions les plus densément peuplées. La construction a bien plongé depuis 2012, de 10,7%, selon le nouvel outil statistique du ministère du Logement.

Seule une relance de la production de logements, à hauteur de plus de 500 000 logements neufs annuels, comme nous l’avions fait en 2007, pourra permettre une baisse durable des prix de l’immobilier et une meilleure adaptation des produits proposés à la réalité très disparate des territoires français. On ne peut pas proposer la même politique du logement en milieu rural qu’en région parisienne !

Très majoritairement, les Français estiment que l’accès au logement est difficile, pour 71% d’entre eux. Tout le monde constate une grande difficulté des ménages à accéder à la propriété, en particulier dans les zones denses. Le gouvernement actuel porte une lourde responsabilité en ayant cassé la confiance par l’introduction de la loi pour l’accès au logement et un urbanisme rénové (Alur) de Cécile Duflot et de François Hollande. La politique du gouvernement socialiste s’est caractérisée par une vision hémiplégique : quand on ne promeut que la construction de logements sociaux, on crée des dépenses publiques et on nuit au développement du logement intermédiaire, et donc aux classes moyennes. Quand on va trop loin dans la protection du locataire, on décourage le bailleur. Le résultat est qu’il n’y aura plus de logements à louer : la victime, c’est le locataire, qui se retrouve face à un marché raréfié et cher.

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